Il aurait eu 100 ans le 1er mai 2013 et a donné son nom à l’école de Quillebeuf : Max-Pol FOUCHET.
Poète, romancier, essayiste, critique littéraire, musical, historien de l’art, ethnologue, auteur de films, homme de radio et de télévision, universitaire, il fut surtout un infatigable voyageur qui « aima la liberté ».
Tous les étés, Max-Pol passe ses vacances chez son oncle, Charles FOUCHET, alors maire de Quillebeuf sur Seine, qui il réside au 4, rue du Marché.
Notre école porte son nom. Mais qui était-il ?
Poète, romancier, essayiste, critique littéraire, musical, historien de l’art, ethnologue, auteur de lms, homme de radio et de télévision, universitaire (en 1949, il est «
visiting professor » à l’université de Middleburg aux Etats-Unis), il fut surtout un infatigable voyageur ; et par-dessus tout, comme le dit son épitaphe « il aima la liberté » !
Voici son parcours :
Il naît à Saint Vaast la Hougue où son père était armateur. Il est baptisé au calvados entre l’Angleterre et la France sur le « Liberté », l’un des 3 voiliers de son père (les 2 autres sont «
Egalité » et « Fraternité »).
Entre 1923 et 1931, la famille s’installe à Alger car la santé de Paul-Hubert (le père de Max-Pol) est de plus en plus mauvaise. Tous les étés, Max-Pol passe ses vacances chez son oncle Charles FOUCHET alors maire de Quillebeuf sur Seine où il réside au 4, rue du Marché (le perron de la maison lui sert de mini-scène de théâtre). En 1929, avant de mourir Paul-Hubert fait jurer à son ls « de tendre ses mains à l’Allemagne, par-dessus sa tombe, pour la paix des peuples ».
En 1940, il épouse Jeanne Ghirardi qui meurt lors d’un naufrage en 1942. Il s’engage dans la Résistance et doit se cacher. En 1943, il est à Londres et s’adresse aux intellectuels et écrivains de la France occupée. Dès 1949, il parcourt le monde. En 1953, il entre à la télévision (« Lectures pour tous », « Le l de la vie », « Terre des arts », « Italiques » …)
En 1955, il s’installe avec Marguerite Gisclon à Paris mais il continue à donner des cours en Amérique.
En 1979, paraît un livre d’entretiens avec Albert Mermoud « Fontaines de mes jours » où il raconte sa vie à Quillebeuf ; la même année, il y participe à la « Journée des Ecrivains Normands » ; ainsi naît « La relevée des herbes » qui paraît en mars 1980.
Ce grand humaniste s’éteint le 22 août de la même année ; 7 mois plus tard, le groupe scolaire Max-Pol Fouchet est inauguré à Quillebeuf en présence de sa femme et de Jean Bertho, son grand ami.
Le 2 mai 1983 (alors qu’il aurait eu 70 ans) la poste émet un timbre à son effigie.
